Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez
 

 Ethanol ~ Fini, maybe

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
avatar

Ethanol ~ Fini, maybe Empty
MessageSujet: Ethanol ~ Fini, maybe   Ethanol ~ Fini, maybe Icon_minitimeLun 5 Déc - 19:55


C2H60



NOM ▬ O'Cahan
PRÉNOM ▬ Ethanol, alias C2H60 dans l'organisation et Œil de lynx par sa division. Tu peux aussi l'appeler Nounours.
ÂGE ▬ 25 ans.

STATUT SOCIAL ▬Moyen.
NATIONALITÉ ▬ Franco-Irlandais, origines syriennes par sa mère, nationalité américaine.
ORIENTATION ▬ Ethanol, il aime tout le monde. Tant que ce sont des gens qui partagent son avis sur la politique.

RACE ▬ Humain, mais un léger mimétisme du lynx (cf l'histoire).
GROUPE ▬ Frag... Humain trop naïf ?
MÉTIER ▬ Euh... *fuis* rien de très légal.

PARTICULARITÉS ▬

+ Une acuité visuelle impressionnante. Pratique, quand on est passionné par les armes de précision.

+ S’emballe très vite et est pince sans rire lorsqu’on parle politique.

+ Ne sait pas faire ses lacets tout seul.

+ Mimétisme du lynx qui vient de son surnom et de sa vision. Tendance à grogner si on l'ennuie ou à pousser des soupirs sourds si on lui grattouille le dos ou l'oreille.

+ Devient pire qu’un gamin si on lui offre une peluche, un nouveau viseur pour son sniper ou juste des balles.

+ Une grosse balafre à l’œil, hypersensibilité aux bruits.

+ S’il n’aimait pas autant les gâteaux, il serait Vegan à 100%.


Mentalité




HATE ME, AGAIN

Bientôt, le coup va fuser net, sans bavure, se logera dans la gorge de l’ennemi. Le corps s’effondrera, puis tes deux gars, en bas, iront  vite l’évacuer puis la nuit poursuivra son cours, enveloppant tous les secrets. Ton fusil sniper – Arsenic qu’il s’appelle – à la main, tu disparaîtras du toit. Tu tireras, impitoyable, sans chercher à savoir si tu briseras une vie, une famille, tu as cessé d'y penser, ce n'est pas bon pour ton moral. Lorsque ton doigt appuiera sur la gâchette, on pourra savoir que tu vas jusqu’au bout, sans remords, sans regrets, ou au-moins, pas en apparence. Le geste sera froid, méthodique, calculé. Tu ne feras attention qu’au vent, aux mouvements de ta cible, les bruits aux alentours. Tu devras être précis et patient pour appuyer à la seconde précise. Une de trop ou une de moins, cela peut tout changer.

Armé, tu descendras du toit par les escaliers en sautant quelques marches. Lorsque tu atteindras enfin la rue, tes hommes seront là. Tu hocheras la tête, eux aussi. La place sera nettoyée, alors il faudra fuir. Tu es le chef d’une des sections d’une organisation, Chains’ Reaper, que l’on qualifie de terroriste, mais tu ne penses pas vraiment que ce soit le cas. Vous incarnez des convictions fortes, communes à beaucoup plus de gens que ce que l’on pense. Vous vous battez pour renverser l’esclavage, l’organisation est un panel d’humains et d’hybrides unis pour la même cause. En trois mots, votre mot d’ordre serait : Liberté pour tous. Pas de chaînes, pas d’inférieurs, pas d’humains que l’on achète. Juste des gens apprenant à vivre ensemble. Si pour atteindre ce but, tu dois tuer, tu le feras. Ton rôle est important, au sein de la CR. Au-delà de diriger des hommes, tu es l’œil de lynx, le meilleur sniper. Ton acuité visuelle, ton calme à toute épreuve lorsqu’il s’agit d’éliminer la cible, tout cela t’a permis de gravir les échelons. Tu ne fais pas de propagande, en revanche tu es chargé d’accueillir les hybrides sauvages, à les réorienter. Tu te sens humain et utile, bon et honnête. Oui, honnête. Tu n’es pas un terroriste, juste un idéaliste, passionné, qui s’enflamme lorsqu’on cause politique. Tu écoutes, en silence, ces hommes prétendant que les hybrides sont là pour servir les désirs. La nuit, tu écris une liste de cibles, puis, tu les abats, un par un, sans un mot, sans un bruit. Tu sais mieux que personne qu’en un battement de cœur on naît, l’autre, on meurt. Au-delà de trouver l’esclavage inhumain, tu ne comprends pas à quoi il sert. Anarchiste sur certains points, tu es de ceux qui pensent que c’est cruel d’attribuer une valeur marchande à un être doué de sensibilité. Ta tolérance va loin, mais, quand il s’agit de la question de l’esclavage, elle chute à zéro. Par exemple, tu es presque vegan, pourtant, cela ne te dérange pas d’être en compagnie de gens mangeant de la viande, à vrai dire, tu t’en fiches, s’ils respectent que tu n’en bouffes pas, tu respecteras que eux en consomment. C’est tout. Tu n’achètes pas d’hybrides. Enfin si, tu les récupères, puis les libères. Tu les accompagnes, les accueilles s’ils en ont besoin, ton appartement est un lieu de passage.

C’est vrai, tu n’es pas très clean, tu as penchant pour la drogue, surtout le LSD. Tu plonges dans un monde plein de couleurs, un arc-en-ciel de sensations. Parce que les couleurs de la vie sont trop délavées, tu cherches à les recolorer. Ton monde est constitué de nuances, pas d’une seule teinte. Tes hommes, ils te prennent pour un modèle, ils pensent que tu es dur, froid et mauvais. Mais tu ne l’es pas. C’est ton rôle, tu es le chef, le lynx, C2H60, bien que très amical, tu ne peux pas te permettre d’être trop jovial.



Be careful making wishes in the dark
Can't be sure when they've hit their mark
Besides, in the meantime I'm just dreaming of tearing you apart
I'm in the details with the devil
You know the world can't ever get me on my level
I just got to get you out the cage
On my own, lovers' rage
God, I need a spark to ignite


Tu vas rentrer chez toi et le masque va tomber. Parce que l’hybride malade sera allongé dans tes draps. Tu vas poser tes armes, ta veste, ton rôle, tu vas devenir Ethanol. Le seul, le vrai. Le rouquin joyeux, naïf même. L’hybride te reprochera encore tes sourires, tes rires benêts, ton insouciance. Il te dira que tu n’es pas normal, à t’occuper de lui. En rougissant, tu te gratteras la nuque. Tu lui feras une soupe, avec quelques médicaments. Avec de la douceur, tu referas ses bandages, il te mettra un vent lorsque tu demanderas un câlin, parce que tu adores ça. Tu ne lui en tiendras pas rigueur, à la place, tu lui embrasseras le front, presque fraternellement avant de remonter la couverture et de partir dormir sur le canapé.

Tu es fidèle, en amitié, en amour aussi, sûrement. Tu n’en sais rien. Tu te sacrifieras sans hésiter pour aider l’un de ceux que tu aimes. Tu as besoin de toujours exprimer tes sentiments, tu ne retiens pas tes larmes devant un film ou un livre émouvant. Si tu es en colère, tu ne le caches pas, lorsque tu es heureux, souvent, non plus. Ta langue est affutée comme les couteaux de chasse dans la malle sous ton lit. Tu as de la répartie, pour défendre tes amis.

Gâteux, tu te diras qu’il n’est pas tard, tu retrousseras tes manches puis te mettras aux fourneaux, pour que l’hybride ait des brownies le lendemain en se levant. Gourmand, tu dégusteras un peu de la pâte au passage. Tu t’en voudras un peu, d’utiliser des œufs, d’utiliser une pauvre poule. Mais tu te diras : c’est pour l’hybride. Alors qu’au fond, tu raffoles des gâteaux. Tu n’utilises presque jamais du lait de vache, le lait d’amande, ou de soja, donne un goût différent à la pâte, mais ça se mange. En tout cas, l’hybride ne râle pas. Dans le pire du cas, tu utilises de l’eau.

L’hybride se réveillera le matin, il te trouvera endormi sur le canapé, débraillé. Tu baveras, peut-être. Il te réveillera, juste pour t’emmerder. Tu te contenteras de rougir, tu n’oseras pas le gronder. Tu es un ami des hybrides, plus que des humains, tu te laisses marcher sur les pieds avec plaisir. L’hybride te provoquera encore sur ta vie amoureuse, inexistante. Tu rougiras encore, honteux et n’assumant pas ta virginité. Tu te sens en retard dans cette société où tout doit être fait, vite, jeune.

Oh oui, avec les hybrides, tu es une douceur, un esclave. Tu n’oses pas les gronder, les punir, quand tu élèves la voix, tu le regrettes. Ils te dominent, tu t’en moques, tu les adores, trop pour oser les froisser. Tu les trouves impressionnants, rares, précieux.

Tu diras à l’hybride que tu as acheté de nouvelles balles, trouvé un magnifique couteau ou un poison dans lequel tremper ta lame. Il dira qu’il s’en moque, bien sûr. Il te trouvera trop gamin, à t’emballer pour une putain de photo dans un magazine d’armes. Il te reprochera ta passion en te disant que tu es timbré, de donner un nom à tes armes. Tu rougiras, encore, te cachant dans ton pull trop large.

Mais pour l’instant, tu es immobile sur le toit, le doigt sur la gâchette. Le vent est parfait, le viseur ajusté. La balle ne déviera pas. Tu vas appuyer, et une vie va s’évanouir, disparaître du compteur. On ne te retrouvera pas, tu auras déguerpi avant.

Une vie va s’effacer, et ce ne sera pas la dernière.

Une vie va s’éteindre. Maintenant. Parce que ton doigt, enfin, presse la gâchette.


Morphologie



DON't BE SO SHY, YOU ARE RIGHT

Le coup de feu est parti, net. En silence. La balle a fendue l’air, puis a atteint la cible. Tu cherches ton portable, la lumière éclaire ton visage pâle. Tes doigts fins aux ongles bien limés tapent à toute vitesse sur l’écran, puis finalement, ce mot : « OK ». La hiérarchie comprendra tout de suite ce que ça veut dire, la cible a été éliminée. Un responsable politique, pro-esclavage, devenu trop grande gueule et trop influent, il fallait s’en débarrasser le plus vite possible.

Pour tirer, sans être dérangé, tu as attaché tes cheveux roux en une queue de cheval très soigneuse, rien ne dépasse, tout coule sur ton dos large. D’habitude, tu laisses tes cheveux défaits, ou tu ne fais qu’un grossier chignon ne prenant pas toutes les mèches, tu détestes être trop ordonné. Ta chevelure, coupée court sur un côté de ton crâne, sent toujours le citron, on adore jouer avec, les gens te disent que tes mèches rousses sont douces et agréables, faciles à coiffer, le cheveu n’est, à ce que l’on dit, ni trop fin, ni trop épais, ni trop sec, ni trop gras. Négligé sans être sale, tu n’es pas de ceux qui prennent trois heures le matin, dans la salle de bains, à se tartiner de crèmes, de produits d’hygiènes.

Tu retires tes lunettes, les glisses dans leur étui, puis dans le sac posé sur le toit. Tu plisses tes yeux, de tourmaline verte, si brillants, éclaboussés de teintes jaunes. D’un revers de la main, tu essuies la poussière. Ton portable vibre encore. La réponse du boss. L’écran te renvoie le reflet de ton visage à la peau lisse, légèrement dorée par le soleil, puis les origines de ta mère. Tu n’as jamais eu un teint de nacre. Sur ton visage, dont les joues et le nez sont maculés de taches de rousseur, s’installe une large balafre. Une bagarre avec un pro-esclavage ayant mal tournée. Ton nez, outre sa cicatrice, n’a rien de particulier, si ce n’est qu’il se plisse facilement quand tu es agacé. Quant à tes sourcils épais sans trop l’être, ils ont tendance à vite se hausser, au cours d’une discussion ennuyante. Tes oreilles n’ont rien de spéciales, juste que la droite est percée par deux bijoux, la gauche par quelques piercings.

Tes lèvres fines, un peu sèches, s’ouvrent sur des petites dents. L’une de tes canines inférieures un peu trop allongée te complexe, même si les gens ne se sont jamais moqués. Ta dentition revient de loin, tu en as passé, des années, avec un appareil dentaire, à te faire appeler le petit train ou chemin de fer.

Take a breath
Rest your head
Close your eyes

Ton cou, aux clavicules apparentes, est aussi tranché par une fine balafre. Celle-ci, tu aimerais l’oublier. Tu aurais pu y passer et tu le sais. Souvent, tu y passes le doigt en frémissant, faisant se dresser les poils de tes bras, mouchetés de point roux. Tu portes souvent un collier, le lacet est de cuir simple, le pendentif représente une faucille, signe de ton appartenance au RC.  Ton avant-bras, d’ailleurs, souffre aussi d’une grande cicatrice. Ton corps est abîmé, dégradé, imparfait. Il y a ton dos aussi que tu n’oses pas montrer, car le bas est brûlé, il ressemble au Sahara : lisse et bosselé, cette fausse douceur qu’à le sable. Alors tu ne te montres jamais torse-nu, tu as honte.

Ta musculature, discrète mais existante est en souplesse et finesse. Tes épaules sont rondes, ta carrure moyenne. Tu as le dos droit, une tache de naissance à l’aine, un grain de beauté près du nombril. Sur ta poitrine, les rougeurs naissent facilement, ta peau marque vite aussi, chaque cicatrice se voit, quand tu rougis, aussi, ça se sait. Bien que souvent, tu rosis, plus que tu ne rougis. Cela te rend encore plus adorable.

Non, décidément, tu n’es pas très effrayant. Quand tu tires, tu es certes déterminé, presque badass, cela mis à part. Tu n’es pas très grand, atteignant avec peine le mètre 75. Des jambes assez fines, un peu musclées, plus par obligation que par envie. Tu dois garder la forme, tu es un homme de terrain, pas de bureau. Tu n’assumes pas tes petits pieds. Du 37, selon ton père, c’est petit. Donc, tu le crois.

Ce soir, pour tirer, tu portais une tenue sombre et ajustée pour te mouler dans la nuit, d’habitude, avec tes chignons défaits et tes vieux vêtements, tu ressembles plutôt à un drogué venant récupérer sa came. Sur ton corps, c’est une avalanche de vieux pulls trop larges, qui te couvrent les mains, descendant souvent sur tes cuisses, un peu au-dessus de tes genoux calleux. Souvent, tes jeans, délavés ou sombres, sont déchirés. Si on devait t’associer à un style, ce serait sûrement le grunge. Les chemises à carreaux, les trous, la laine, ça donne l’impression que tu prends les premiers vêtements qui te tombent sous la mains. Tu portes tes paires de boots, en cuir, toujours. Tu aimes ces chaussures infatigables, même si tu dois toujours demander à quelqu’un de te faire tes lacets.

Ta tendance à trop user des clopes ou de la drogue te condamne à avoir une voix un peu sèche, basse, rauque, il y a ce petit grain dans ta voix. Tu sens souvent le tabac, la pâtisserie et les senteurs de l’extérieur, cette nature que tu affectionnes beaucoup.

Mais là, tu es encore à plat ventre sur le toit, le portable dans les mains. Les supérieurs veulent te voir, déjà une nouvelle mission. Alors tu souris, parce que le mouvement est en marche, il ne s’éteindra pas.

Histoire



Histoire courte /BUS/:

PART I



« Enfin là, cette terre n'est plus un mirage
Je suis, arrivé par bateau mais surtout par miracle
Une nouvelle vie m'attend ici, bien plus calme et plus stable
Ce matin j'ai écrit "tout va bien" au dos de la carte postale »
Je suis – BigFlo & Oli


Ta mère est une immigrée, une parmi tant d’autres. Elle a fui un nouveau conflit ayant éclaté dans l’Orient. Pour toi, c’est une étrangère. Quand tu étais petit, elle ne te prenait pas souvent dans les bras, ne te félicitait pas pour tes bons résultats, ne te grondait pas non plus lorsque tu revenais avec un mot dans ton carnet, pour t’être moqué du professeur avec tes camarades. Tu ne dirais pas que tu as eu une enfance malheureuse, ce serait se foutre des enfants battus, humiliés.  Non, tu as juste le sentiment d’avoir été un truc d’imprévu, à accepter pour tes parents. Une tache au-milieu du décor, on subvenait à des besoins vitaux, c’est tout.

Tu te posais des questions, Maman ne répondait jamais. C’était une peinture silencieuse qui refuse de cracher ses secrets, elle demeurait, toujours, immobile, en silence. Parfois, quand tu demandais : « Maman, c’est comment là d’où tu viens ? » Ses yeux se noyaient sous un voile d’obscurité, puis elle prenait entre ses mains sa chevelure de nuit, s’agitait sur la chaise en suppliant à des voix d’arrêter. Alors Papa te grondait, en disant que ta mère avait vu des gens mourir, de la souffrance, du sang, des enfants écorchés, tes cœurs à vif, des âmes détruites. Il te disait que ce n’était pas poli, de demander ça, même à ta mère. Tu voulais juste savoir, la connaître.

Ton père, un irlandais ayant immigré en France dans son enfance non plus ne répondait jamais à tes questions, parce que lui, militaire, engagé et patriote, avait perdu des bons potes à la guerre. Il disait juste : « Parfois tu n’as pas le choix, c’est toi, ou l’ennemi. Tu sauves tes potes, enfin t’essaies, parce que faut sauver son cul, aussi. » Alors les repas, chez toi, on entendait juste le bruit de la télé, les reniflements de ton père, les bruits de mastication et le cliquetis des couverts. Tu étais en colère et tu voulais des réponses à tes questions silencieuses, tout en sachant qu’elles ne viendraient jamais. Tu te souviendras toute ta vie de ce dîner, tu avais 7 ans :

« Tu boudes les légumes, les repoussant de la fourchette au-coin de ton assiette. Comme d’habitude. Tu es plutôt un enfant banal, tu détestes tous les aliments verts, tu as la flemme de travailler, tu t’épanouis plutôt bien à l’école, c’est une bouffée d’air frais, quand tu rentres à la maison. Dès que tu passes la porte, il y a cette atmosphère un peu pesante, qui t’écrase. Tu as l’air un peu perturbé, une question te taraude et puis finalement, tu lâches :

– Pourquoi on meurt ? Je ne comprends pas pourquoi la mort existe.

Une question naïve. Elle te perturbe, parce que, aujourd’hui, le lapin de la classe est mort. Vous deviez vous en occuper à tour de rôle, une initiative, pour vous sensibiliser, vous éveiller. C’aurait dû être ton tour, lundi prochain. Tu es triste et tu veux comprendre. Mais ta mère se met à pleurer, lorsque tu prononces le mot « mort ».  Elle pleure et ton père frappe du poing sur la table, en hurlant :

– Ethanol, bordel, tu ne peux pas te la fermer !

Les vases tremblent, les assiettes, ton corps aussi. Tu baisses les yeux. C’est pareil dès que tu prononces le mot mort. Tu te poses des questions, c’est normal à ton âge, non ? »


Ethanol. Tu n’as jamais compris pourquoi ce prénom. Tes parents ne sont ni scientifiques, ni alcooliques. Alors pourquoi te donner ce prénom ? Dans ta classe, tous les enfants ont un prénom passe-partout, sauf toi. Déjà que tu es le seul rouquin de la classe. Parfois, pour rire ou se moquer, on t’appelle poil de carotte, tu t’en fiches un peu, ça ne te blesse pas. Ou alors, tu ne t’en rends pas compte.

Toi, venant d’une famille de classe moyenne, dans une ville moyenne, dans une maison moyenne, bref, un type moyen, tu étais coupé des grandes métropoles. Tu t’ennuyais, pendant les vacances. Tes « amis », n’étaient que tes amis pendant les heures de cours. Une amitié aux horaires bien délimités, disons de 8H jusque 17. Alors tu lisais, tu te sensibilisais. Tes parents n’ont jamais eu d’esclaves, heureusement d’ailleurs. Déjà, petit, tu ne comprenais pas ce concept. Bien sûr, cela ne restait pas non plus le centre de ta préoccupation. Mais, dans ton petit cerveau, l’idée continuait de clignoter, de temps en temps. Comme les animaux.

« – Pourquoi on tue les animaux ? tu demandais à ton père.
– Parce qu’ils sont là pour nourrir l’humanité.
– Pourquoi on se sert des animaux ? Ils sont sensibles, tu sais ?
– Parce que Ethan. Arrête avec tes questions. »


Un jour, tu es rentré chez toi, un jour comme les autres, en théorie. Tu es rentré chez toi, ta mère s’était pendue au salon, sans un mot. En revanche, les larmes avaient creusé un vallon sur ses joues bronzées et creuses. Le psychologue de l’organisation, il pense que c’est de là que viens ton côté grand-enfant. T’en sais rien et tu t’en moques, t’es pas un adepte des théories du : je suis ce que mon passé a fait de moi. Tu es ce que tu es, tu ne cherches pas à comprendre le cheminement qui t’a conduit à être celui que tu es aujourd’hui.

Papa, il ne s’est jamais remis du décès de Maman. Il se l’est reproché. Le soir, quand tu rentres, il est torché, il marmonne : « C’est ma faute, Ethan, c’est ma faute... » Souvent, il t’attrape par le col de ton t-shirt en te secouant « Putain, Ethan, c’est de ma faute, je n’ai pas su gérer ! »
Ouais. Ton père ne t’appelait presque jamais Ethanol. Juste Ethan.

« – Pourquoi tu m’as appelé Ethanol si tu dis Ethan ?
– Tu en poses des questions chiantes, tais-toi, un peu. »


Les seuls moments de proximité père-fils dont tu te souviens, ce sont ceux que vous partagiez à parler de ses armes. Ton amour des fusils, des couteaux, du poison, tout ça, ça vient de ton père et tu le sais. Quand tu caresses le canon d’un fusil, parfois, bêtement, tu repenses à ton père. Ton père qui a succombé d’une crise delirium, pour tes quinze ans. Une belle journée pour crever, un anniversaire inoubliable. Alors tu as connu les foyers, les familles d’accueils et c’est là, que tu as changé.

Tu voguais sur ton océan de problèmes, de questions. Encore une fois, tu ne te voyais pas comme le pire, tu le sais : tu trouveras toujours quelqu’un avec une vie plus merdique que la tienne. Et puis merde, tu n’aimes pas trop te plaindre. Oui, tu étais sur les vagues, comme ta mère, l’immigrée. Jamais à ta place, le cul entre deux chaises. Personne ne trouvait grâce à tes yeux. Puis, il y a eu cette famille de riche. Ils avaient des esclaves, ils les maltraitaient, ils les frappaient, ils les rabaissent. Tu aurais tant voulu les buter... Mais non, tu as pris le parti de te taire, de partir. Tu préfères la dureté des foyers à la violence d’une connasse de famille.

PART II



« J'ai longtemps cherché la solution à ces nuisances
Ça m’apparaît maintenant comme une évidence
Fini d'être une photocopie
Finies la monotonie, la lobotomie...»
Suicide Social - Orelsan

De ton œil d’adulte, tu penses que ta vie avant cette rencontre, elle est composée de poussières de néant, de quelque chose d’abstrait, juste quelques traits sur la toile de ton existence. Ton cerveau, parfois, te balance à la figure, quelques images de ce passé que tu as renié. Des bribes de ton éducation, ces quelques mots, une caresse, la pâle chimère d’une famille que l’on t’a composé. Tu es juste un outil de plus dans cette société décidée par une bande de cons, de frustrés, comme tu les appelles. Tu aurais pu adhérer à cette conne de société, c’est vrai. Vivre les yeux rivés sur le trottoir, à te mouiller les yeux, à suer, trimer, arpenter les rues en pensant à chaque fois que tu es guetté, surveillé, juste un numéro, une proie, un jouet à malmener, déguster, puis rejeter dans un coin. Mais tu n’as pas pris ce parti, parce que dans l’ombre, on raconte qu’on trouve toujours une lumière. Il suffit d’attente, il suffit d’espoir. Toi, aujourd’hui, dans cette cage mentale qui t’asservi, te conditionnes, te rassures, tu t’interroges : peut-on vraiment parler de lumière ? Non, ce que tu as rencontré, à l’aube, ce n’était pas ce doux halo qui te soulage, non, un doux murmure, une voix apaisante elle te murmurait tes rêves. Ta haine pour l’esclavage, elle remonte à tes seize ans. Tu as vu des scènes dans la rue, tu as entendu les gens. C’était révoltant. Que personne ne se bouge le cul aussi. Alors tu as décidé que ce serait ton but dans la vie : rétablir une putain de vraie égalité.  

Tu as rencontré un homme de plus de trente ans ton aîné, un haut responsable d’une association terroriste nommée Chains’ Reaper. Il t’a abordé, en te disant, précisément « Je t’ai vu l’autre jour, tu t’es battu avec un pro-esclavage. » Au début, tu as pensé que c’était un flic, mais il t’a vite rassuré sur ça. Il a gagné ta confiance, lentement, à pas de tortue, à reculons. Il a découvert ton amour des armes, t’a pris sous son aile. A seize ans, plus proche des 17 que dès 16, tu es devenue une jeune recrue de l’organisation. Elle est active en France, en Angleterre et aux USA. Fondée quelques années après le rétablissement des esclavages pour les hybrides, à sa tête, un inconnu, sans visage, sans nom. On ne sait même pas si le chef est singulier, ou pluriel. Les hauts-lieutenants n’en parlent pas, c’est un secret.

Tout est très organisé au CR, rien n’est laissé au-hasard. Il y a les hauts-lieutenants, qui, dans l’ombre, tirent les manettes. Puis, les chefs de section : propagande, élimination des cibles, espionnage, une vraie fourmilière. Ensuite, dans chaque section, de nouveau plusieurs divisions, une seule correspond à une quinzaine d’hommes sous les ordres d’un seul chef. CR agit dans l’ombre, elle ne se dévoile pas encore sur le devant de la scène. Ils sont prudents. Vous travaillez en silence. Lentement. Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Vous devez d’abord vous implanter dans les pays, les villes, les lieux clés. Un jour, ça va péter. Le plan est en cours d’affinage. Il doit être parfait. Et quand il sera, ça va faire BOUM. Des têtes vont voler.

~

Tu as su gagner la confiance de tes chefs. Ils ont remarqué que tu étais très doué, au tir à distance. Que tu foutais toujours le couteau dans le mille, ou la flèche.

Ils t’ont appelé, Œil de Lynx.


Et toi, tu as toujours aimé les animaux, les félins. T’es bizarre, à ce qu’on raconte, alors à force d’entendre « œil de lynx », inconsciemment, tu as adopté des comportements, semblables à beaucoup de félins, au fond. Tu grognes si on t’ennuie, pousses un soupir sourd si on te gratte entre les oreilles, tu dors rouler en boule et tu peux griffer si on t’emmerde.

Tu t’es renommé C2H60.


Autant faire honneur à ton prénom. Ethanol, en science, c’est C2H60. C’est stylé, comme nom de code. Non ?

Ethanol, c’était toi, hors de l’organisation, hors des missions.


Celui qui pleurait en lisant du Yasmina Khadra. Qui couinait devant un film d’horreur. Bref Ethanol, le seul, l’unique, le vrai.

~

On t’a sorti du cocon, pour ta première mission. Tu avais 19 ans. L’ordre était simple, net, précis : « tu dois buter ce mec. Une balle dans le crâne, va recolorer les rues de rouge, mon grand ! », Qu’il t’a dit, ton chef. Tu flippais un peu, mais le mouvement était en marche. Enfin. Tu allais pouvoir venger les hybrides. Tu t’es placé au point stratégique, décidé en avance. Tu as guetté le bon moment, appuyé sur la gâchette avant de penser aux regrets.

La nuit, tu as pleuré.
Tu avais tué un homme, putain.


Pourtant, tu as continué. On s’habitue à tout, il paraît. Alors au fil des missions, ça a fini par te paraître anodin. Ouais, tu butes des gens et alors ? Ils le méritent, c’est tout. C’est ce que tu penses. C’est ce que vous pensez tous.

On t’a toujours couvert, mais tu le sais, tu n’es pas l’abri d’être dénoncé ou de te trahir. Tu aurais des problèmes, c’est clair...

Il y a eu cette fois, une mission a foiré. Vous deviez foutre le feu à un bâtiment administratif, l’explosif a sauté trop tôt, tu n’as pas eu le temps de te mettre correctement à l’abri. Tu as survécu, mais t’es retrouvé le bas du dos brûlé. Tu ne veux pas te montrer torse-nu depuis ce jour, tu as peur d’effrayer. Peut-être que ça effraierait un éventuel amant, ou pourquoi pas, une amante. Une cicatrice de plus sur la toile de ta peau.
 
PART III



« Adieu ces nouveaux fascistes
Qui justifient leurs vies de merde par des idéaux racistes
Devenu néo-nazis parce que t'avais aucune passion
Au lieu de jouer les SS, trouve une occupation
Adieu les piranhas dans leur banlieue
Qui voient pas plus loin que le bout de leur haine au point qu'ils se bouffent entre eux
Qui deviennent agressifs une fois qu'ils sont à 12
Seuls ils lèveraient pas le petit doigt dans un combat de pouce »
Suicide Social - Orelsan


Tu as su gravir les échelons de l’organisation. Un jour, le chef de ton chef t’a convoqué. Les convocations sont rares, alors tu as flippé. Il t’a accueilli, l’air sombre, tu t’es mis à flipper. Mais, d’un coup, un sourire a étiré ses lèvres fines, puis il a dit : « Tu sais, C2H60, on pense que tu en as beaucoup dans le bide. Le chef d’une des divisions est mort aux States, à River Town, on aimerait que tu le remplaces. C’est un groupe d’exécution, le chef était le sniper, l’un de nos meilleurs éléments, presque autant que toi. » Oui, ça ressemblait à une proposition, mais la seule réponse acceptable, c’était oui.

Alors tu es parti pour les States. Tu avais 22 ans.
Tu étais honoré, la poitrine gonflée par le bonheur. Tu commençais à devenir quelqu’un, enfin.

~

Perfectionner ton anglais.
Voir l’esclavage, encore plus vicieux, plus fort.
Putain, tu as tout de suite haïs cette ville !
Mais tu devais rester. Pour l’organisation. Pour les hybrides. Pour toi, aussi.


Tu as bien dû t’affirmer pour devenir un vrai chef. Pas facile pour la pauvre douceur que tu es, du moins avec les hybrides. Tu t’es retrouvé impliqué dans pas mal de bagarres, à cause des paroles de pro-esclavage. Ton rôle au sein de la CR a pris de l’importance, au-delà des missions d’exécution, on t’a chargé de t’occuper des hybrides sauvages. Tu as tout de suite aimé. Parce que même si c’est pour défendre ta vision du monde, buter des gens ne t’excite pas. Tu penses que c’est utile, voilà tout. Les hybrides t’aiment bien, ils te trouvent cool, en plus, ils peuvent te marcher dessus, tu ne protestes jamais. Tu te sens bien mieux avec les hybrides que les humains. Tu as commencé à acheter des hybrides pour leur rendre une liberté. Ton appartement est devenu un lieu de passage, les hybrides y sont chez eux, viennent, repartent, pour eux, ta porte est toujours ouverte.

Le tour de passe est simple. Tu te rends dans un magasin, plus rarement en élevage. Avec l’argent prêtée par l’organisation, tu achètes des « esclaves », plus rarement, la nuit, tu organises des grandes sessions où tu libères tout un magasin, dans la plus grande illégalité. Ensuite, tu leur laisses le choix de fuir, de vivre seul, ou de te suivre. Ceux qui te suivent, d’abord, tu les soignes. Ensuite, tu les amènes dans la forêt, l’organisation a bâti un refuge bien planqué, au-dessus de vos têtes, dans les arbres, tu leur indiques qu’ils peuvent y venir quand tu veux. Au refuge, on distribue des vêtements, de la nourriture, de la chaleur, un peu d’amour, bref, tout ce qu’ils n’auront jamais, en étant esclave.

24 ans. Rien à signaler sur cette année, une de plus sur le calendrier de ta vie. En revanche, tes 25 ans, sont bourrés de rebondissements, digne d’un film, d’un bouquin, d’un truc de fiction.

Il y a eu une fuite, une taupe au sein de la CR, le 29 janvier. La taupe a eu le temps de parler, avant que quelqu’un ne la bute. Aujourd’hui, son corps a été cramé, puis foutu au fond d’un lac. Les services secrets, bien sûr, ont été avertis de l’existence de ton organisation. Ils n’en parlent pas, à la radio, aux médias, mais un jour, ça va péter, tu le sais. Des dizaines de membres ont été arrêté, pas toi, mais tu as perdu des hommes. Tu as compris ce dont parlait ton père : la douleur de perdre un camarade, de continuer à le faire vivre au travers de tes souvenirs.

Il y a eu cette agression, d'où tu as récolté la coupure sur ton cou. Un jeune homme, sûrement ivre, a plaqué un couteau sur ta gorge en te réclamant de l'argent. Tu n'as pas réagi assez vite, il a un peu entaillé ta peau fine. Depuis, tu es devenu beaucoup plus vigilent, dans la rue.

L’année de tes 25 ans, il y a aussi eu ce mec. Banal, mais spécial à tes yeux. Tu étais amoureux de lui, mais tu as découvert que son père était un membre influent du parti pro-esclavage. Alors, bien sûr, toi, la politique, ça t’enflamme de suite. Tu as refusé de t’engager avec un mec, qui avait un père aussi con. Ouais, il n’y était pour rien, mais même. Puis, de plus, après deux mois, tu as reçu l’ordre de l’éliminer, ce politique. Tu l’as fait. Mais, pour une rare fois, à reculons. Parce que, au fond, tu te sentais mal de faire ça. Tu connaissais son fils, ce n’était pas un mauvais bougre. Il perdait son père, si jeune. Comme toi. Tu n’as pas assumé, le soir, mais un peu de drogue et c’est passé.

Ah oui, la drogue, tu y es tombé bien jeune. Le LSD, malgré tous ses bad trip, te fait bander. Parce que tu vois le monde en couleurs, et non pas délavé.

Ethanol, tu sais, un jour, tu vas te péter la gueule. En attendant, tu continues. Parce que tant que l’esclavage existe, tu refuses de baisser les bras. Plutôt crever. Ouais, il y a en toi, un peu trop de détermination, peut-être.


DERRIÈRE L'ECRAN
PSEUDO ▬ C2H60, fufufu.
VOTRE CHEMIN ▬ Je suis déjà parmi vous ~
AVATAR CHOISI ▬ Craig - OC de Martina Saviane
PETIT MOT ? ▬ Croquette ?


Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar

Ethanol ~ Fini, maybe Empty
MessageSujet: Re: Ethanol ~ Fini, maybe   Ethanol ~ Fini, maybe Icon_minitimeLun 5 Déc - 20:02

*offre un peluche de shiba inu au monsieur*

rebienvenue j'adoooore le vava
Revenir en haut Aller en bas
Hayden Hile
Hybride Docile
Hayden Hile
Messages : 175
Date d'inscription : 20/11/2016

Ethanol ~ Fini, maybe Empty
MessageSujet: Re: Ethanol ~ Fini, maybe   Ethanol ~ Fini, maybe Icon_minitimeLun 5 Déc - 20:10

*prie pour que ce soit pas compliqué* /pan/

Re bienvenue et bon courage pour ta fiche \o
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar

Ethanol ~ Fini, maybe Empty
MessageSujet: Re: Ethanol ~ Fini, maybe   Ethanol ~ Fini, maybe Icon_minitimeLun 5 Déc - 20:24

*attrape la peluche *-* *
Merci !

Hay > qu'est-ce qui serait compliqué ? 8D
Revenir en haut Aller en bas
Nathan Atkins
Maître Bon
Nathan Atkins
Messages : 65
Date d'inscription : 24/11/2016

Ethanol ~ Fini, maybe Empty
MessageSujet: Re: Ethanol ~ Fini, maybe   Ethanol ~ Fini, maybe Icon_minitimeLun 5 Déc - 20:40

Rebienvenuuue ♥
Courage pour ta fiche
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar

Ethanol ~ Fini, maybe Empty
MessageSujet: Re: Ethanol ~ Fini, maybe   Ethanol ~ Fini, maybe Icon_minitimeLun 5 Déc - 20:41

MON ROUX. :huhu:

ReBienvenue mon esclave mon adorable maître, bon courage pour ta fiche. :inlove:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar

Ethanol ~ Fini, maybe Empty
MessageSujet: Re: Ethanol ~ Fini, maybe   Ethanol ~ Fini, maybe Icon_minitimeMar 6 Déc - 18:13

Merci Nathan ♥

Sois gentil avec moi Karasha D8
Revenir en haut Aller en bas
Ephialtès Moonbeam
Maître Mauvais
Ephialtès Moonbeam
Messages : 56
Date d'inscription : 23/11/2016

Ethanol ~ Fini, maybe Empty
MessageSujet: Re: Ethanol ~ Fini, maybe   Ethanol ~ Fini, maybe Icon_minitimeMar 6 Déc - 18:18

Rebienvenue cutie ♥ Courage pour la suite !
Revenir en haut Aller en bas
Dorian
Hybride Sauvage
Dorian
Messages : 37
Date d'inscription : 02/12/2016

Ethanol ~ Fini, maybe Empty
MessageSujet: Re: Ethanol ~ Fini, maybe   Ethanol ~ Fini, maybe Icon_minitimeMar 6 Déc - 18:23

Re-bienvenue Yay Yay
Vends-moi encore du rêve :huhu:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar

Ethanol ~ Fini, maybe Empty
MessageSujet: Re: Ethanol ~ Fini, maybe   Ethanol ~ Fini, maybe Icon_minitimeMar 6 Déc - 19:08

Ouh, tu me mets la pression /PAN/
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar

Ethanol ~ Fini, maybe Empty
MessageSujet: Re: Ethanol ~ Fini, maybe   Ethanol ~ Fini, maybe Icon_minitimeMar 6 Déc - 22:31

MOI FINIR !


KRKRKRKR, faites-moi réécrire ♥
Je n'ai pas assez tripoté le texte, sois méchant avec moi Dori ♥
Revenir en haut Aller en bas
Dorian
Hybride Sauvage
Dorian
Messages : 37
Date d'inscription : 02/12/2016

Ethanol ~ Fini, maybe Empty
MessageSujet: Re: Ethanol ~ Fini, maybe   Ethanol ~ Fini, maybe Icon_minitimeMar 6 Déc - 23:15

WESH
ALORS

Pour moi tout est bon mais je vais juste parler d'un truc avec Hayden, si c'est okay je te validerai demain sans soucis :huhu: :huhu:
Bon j'ai encore adoré ta fiche, elle est longue mais franchement ça se lit facilement :pls:

Du coup pour l'instant t'as pas à réécrire, je viendrai te le dire si tu dois refaire un truc :inlove:
SUSPENSE.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar

Ethanol ~ Fini, maybe Empty
MessageSujet: Re: Ethanol ~ Fini, maybe   Ethanol ~ Fini, maybe Icon_minitimeMar 6 Déc - 23:30

Ehhhhh non je ne dors pas D8

Le suspens est à son comble, la salle retient son souffle, le monde entier est scotché à tes lèvres ! *fuis*
Revenir en haut Aller en bas
Dorian
Hybride Sauvage
Dorian
Messages : 37
Date d'inscription : 02/12/2016

Ethanol ~ Fini, maybe Empty
MessageSujet: Re: Ethanol ~ Fini, maybe   Ethanol ~ Fini, maybe Icon_minitimeMer 7 Déc - 11:42


Tu es validé !

Du coup tout est bon :huhu: fais attention à ne pas buter tous les maîtres mauvais quand même  :rire:
(et j'espère que t'es un bleu parce que sinon je me sentirais conne /PAN/)

Tu peux aller désormais faire les choses suivantes :

Recenser ton avatar (www)
Recenser ton DC si besoin (www)
Recenser la race si hybride (www)

Demander une habitation (www)
Demander un maître/hybride (www)
Chercher un ou des rps (www)

Et si tu veux, créer ta fiche de lien ! (www)

L'on te souhaites de bien t'amuser sur GLJ ! ♥️

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Ethanol ~ Fini, maybe Empty
MessageSujet: Re: Ethanol ~ Fini, maybe   Ethanol ~ Fini, maybe Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Ethanol ~ Fini, maybe

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
God Loves Joke-